Les travailleurs non-salariés ne sont pas comme les employés d’une entreprise puisqu’ils ne bénéficient pas de la mutuelle obligatoire. Pour pouvoir prétendre à un remboursement sur les prestations non prises en charge par la Sécurité Sociale, ils doivent souscrire à une complémentaire santé. Non obligatoire, ce contrat va leur permettre d’être mieux protégés en cas de maladies en profitant d’un complément aux garanties santé de base octroyées par le régime général de l’Assurance maladie.
La mutuelle santé pour TNS
Les Travailleurs Non-Salariés ou TNS regroupent toutes les personnes qui travaillent pour leur propre compte. Comme leur nom le sous-tend, ils ne sont pas employés dans les entreprises. Il existe des formes juridiques qui imposent le statut de TNS comme le gérant d’une SARL, un associé dans une SNC, un autoentrepreneur, un fondateur et dirigeant d’une EURL ou encore une microentreprise. Les travailleurs indépendants sont ainsi regroupés dans trois grandes catégories socioprofessionnelles à savoir les commerçants, les artisans ou encore les professions libérales. N’étant pas des salariés, ces derniers ne profitent pas de la mutuelle d’entreprise. Il est indispensable pour eux de souscrire à une complémentaire santé. Les frais de santé coûtent aujourd’hui extrêmement cher et la Sécurité sociale ne rembourse pas tout. Sans une protection adaptée, le TNS devra payer de ses poches les prestations non couvertes par l’Assurance maladie. La mutuelle a pour vocation de compléter une partie ou la totalité des dépenses en santé en fonction des garanties souscrites. La meilleure mutuelle pour travailleur non salarié allègera le budget en cas de maladies ou d’accidents.
Les critères pour choisir son contrat
Pour bien choisir sa mutuelle, il est nécessaire de faire le point sur ses besoins de santé. Le but d’une complémentaire TNS est de prendre en charge le ticket modérateur c’est-à-dire la somme qui reste à charge de l’assuré après la prise en charge effectuée par la Sécurité sociale. Le remboursement des principaux postes de santé va dépendre de la formule choisie lors de la souscription. Il est impératif de définir ses besoins en matière de frais médicaux : hospitalisation, soins dentaires, dépassements d’honoraires, soins auditifs, soins optiques, médicaments, etc.
Le TNS doit également faire attention au délai de carence appliqué sur certaines garanties en lien avec l’hospitalisation. Lors de l’adhésion, il est impératif de bien se renseigner sur les délais imposés.
En parallèle, l’assuré doit vérifier la question du tiers payant. Avec ce dispositif, il ne paie aucune avance sur ses frais de santé lors de la consultation chez un médecin généraliste.
D’autres éléments doivent être pris en compte comme la protection offerte en cas d’arrêt pour maladie ou invalidité suite à un accident de travail. L’idéal est que le souscripteur puisse également couvrir ses proches.
Pour pouvoir alléger les dépenses sur le paiement de leur complémentaire santé, les TNS ont la possibilité de se tourner vers les aides de l’État. Ce dernier propose par exemple la Complémentaire Santé Solidaire (CSS) qui est gratuite ou à moins d’un euro par jour et par personne en fonction des ressources du souscripteur. La CSS rembourse les médicaments, l’hospitalisation et les consultations chez le médecin, l’infirmier, le dentiste ou le kinésithérapeute.
Le contrat Madelin pour les TNS
Lancée en 1994, la loi Madelin offre la possibilité aux professionnels relevant du régime d’imposition BIC ou BNC de profiter d’une déduction d’impôts sur les cotisations de l’assurance santé. Une protection en cas d’arrêt de travail est également octroyée et s’avère très importante pour le TNS. Effectivement, la cessation d’activité professionnelle pour cause de maladie ou d’accident est synonyme de perte de revenus sans compter les frais de santé conséquents. Le contrat Madelin s’occupe de prendre en charge ces dépenses.
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